Le choix d’un échafaudage dépend de la nature des travaux à effectuer et des contraintes lié à l’environnement en général et au chantier lui-même. Nous vous livrons ici quelques conseils pour vous guider dans votre achat.
Les échafaudages fixes
Les échafaudages fixes sont des systèmes à composants préfabriqués adaptés à des travaux de grande envergure et de longue durée. Ils permettent un travail à grande hauteur et la montée de charges importantes. Ce type d’échafaudages entre dans le champ de l’application de la marque NF Equipements de chantier. Le Code du travail prévoit un certain nombre de dispositions relatives au montage, au démontage et à l’utilisation des échafaudages fixes. Le montage, démontage ou la modification sensible de ces équipements doivent être effectués sous la direction d’une personne compétente par des travailleurs ayant reçu une formation adéquates et spécifique. Veillez également à bien suivre la notice d’utilisation du fabricant qui décrit les configurations d’installation prévues.
Les échafaudages roulants
Les échafaudages roulants sont des systèmes à composants préfabriqués permettant de travailler à une hauteur limitée. Ils sont adaptés aux petits travaux d’intérieur ou d’extérieur, de durée relativement courte car ils sont très maniables et facilement déplaçables. Disponibles en plusieurs hauteurs : moins de 3 mètres à plus de 5 mètres, les échafaudages mobiles peuvent servir aux travaux des particuliers comme des professionnels. Ils sont appropriés aux façades et parois verticales, ainsi qu’aux travaux en plafond ne nécessitant pas un accès permanent à toute la zone de travail. Ce type d’échafaudages est soumis au champ d’application de la marque NF Equipements de chantier. Ils sont également soumis aux dispositions du Code du travail concernant leur montage, démontage et utilisation. Ils sont visés par les mêmes articles que les échafaudages fixes.
Le choix de votre matériel découle d’une analyse précise de vos besoins : nature et durée des travaux et hauteur nécessaire pour effectuer le chantier. Vous devez également prendre en compte les contraintes liées à l’environnement, au bâti sur lequel interviennent les travaux, à la voirie, au sol, etc.
